Chaque plongeur doit respecter à l’égard du milieu un véritable code de conduite écologique.

— Ne pas casser systématiquement des oursins ou des huîtres pour « nourrir » les poissons. Certains sites sur-fréquentés se reconnaissent de la surface par les taches blanches constituées par les tests d’oursins ou les coquilles d’huîtres vides.

— Remettre soigneusement en place les pierres et rochers retournés, sinon la faune fixée en dessous se trouverait tout à coup exposée aux prédateurs. D’une manière générale, il faut éviter de perturber le milieu physique qui abrite le milieu biologique.

— Eviter de nourrir systématiquement les poissons, notamment dans les sites très fréquentés. La présence de nombreux os de côtelettes sur les fonds des îles Medes n’est pas du meilleur goût.

— En exploration, ne pas «coller» au fond et ne pas prendre appui sur les tombants pour éviter les chocs directs des palmes sur la vie fixée et les perturbations hydrodynamiques créées par le palmage. Aux îles Medes, la disparition des gorgones due à ces chocs est estimée à 10 % par an.

— Être parfaitement équilibré et se servir du poumon-ballast plus que de ses palmes. Ces conseils valent aussi dans l’exploration des grottes il faut éviter de remettre en suspension la sédimentation fine pour des raisons de sécurité (turbidité) et pour éviter le dépôt des particules sur la vie fixée. Les palmes travaillent au ralenti et le plongeur se déhale sur les mains (gants conseillés).

— En visitant un surplomb, une cavité ou une grotte, veiller à ne pas racler le plafond avec la bouteille. Une solution consiste à se mettre de profil, bouteilles dans le plan vertical, ce qui permet de limiter les chocs.