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Colonie arborescente irrégulièrement ramifiée et enrobée d'une substance chitineuse. Les polypes ont une trentaine de tentacules. Les hydraires passent successivement par deux phases différentes au cours de leur vie. Sur la colonie adulte se forment les organes reproducteurs qui, à maturité libèrent les formes sexuées : les méduses. Celles-ci se reproduisent par fusion de gamètes, donnant ainsi naissance à une larve planctonique qui se fixe ensuite au substrat, où elle forme une nouvelle colonie. Les hydraires sont essentiellement carnivores et capturent le plancton à l'aide des tentacules urticants dont ils sont pourvus.
Colonie arborescente dont les ramifications s'orientent selon plusieurs plans. Les polypes sont blancs avec 8 tentacules pennés. Le squelette calcaire, dur mais fragile, est revêtu d'une couche tissulaire molle. Le corail est plus commun dans les grottes, où il pousse vers le bas et n'est pas recouvert par les sédiments. Sa croissance est de 3-4 cm en 10 ans.
Colonie de grandes dimensions disposée en éventail sur un seul plan, avec des ramifications denses et irrégulières, souvent soudées entre elles. Le squelette corné peut atteindre 3-4 cm d'épaisseur à sa base. La surface est rugueuse, à cause de la présence des spicules qui entourent et protègent les polypes. Ceux-ci sont complètement rétractiles. On trouve parfois des colonies bicolores, rouge et jaune. Eventail de 1 m de hauteur et de largeur.
Colonie modérément compacte, érigée à squelette composé de spicules calcaires dispersés dans les tissus. Cet anthozoaire a des ramifications digitiformes, ce qui explique son nom populaire. Leur aspect arborescent et turgescent est dû à leur capacité à se gonfler d'eau. Peut dépasser 20 cm de hauteur.
Le corps, en forme de colonne, est dissimulé en grande partie par les sédiments. Seules sont bien visibles les tentacules rétractiles, relativement courts (5-7 cm) et digitiformes ; ils sont une centaine, disposés en quatre rangées. Des ventouses sont situées à la partie supérieure de la colonne. La bouche est violacée. Peut atteindre 7-10 cm de diamètre.
Espèce caractérisée par de longs et nombreux tentacules (jusqu'à 200), peu rétractiles et disposés en six formations concentriques. La base, adhérent bien au substrat, est plus large que la colonne, laquelle demeure généralement enfouie jusqu'à la couronne tentaculaire. Elle se nourrit de petits invertébrés de poissons et de crustacés. Sa préférence pour les fonds bien éclairés s'explique par la présence dans ses tentacules d'algues symbiotiques. Peut atteindre un diamètre de 20-30 cm.
Les tentacules (une centaine) ont une base épaisse et une pointe effilée ; ils sont rétractiles et de différentes dimensions, translucides et moirés. Lorsque l'animal est dérangé il émet des filaments blancs (aconties). Atteint 15 cm de diamètre.
Madrépore solitaire, à polype contenu dans un squelette calcaire en forme de calice, généralement à base étroite et rebords épais. La partie supérieure externe se caractérise par des côtes nettement visibles qui prolongent les cloisonnements internes du calice. Le polype compte jusqu'à 80 tentacules assez longs, à l'extrémité renflée. Atteint 3 cm de hauteur et 2 cm de diamètre.
Madrépore colonial constitué de nombreux polypes unis par les calices toujours tournés vers le haut. La forme de la colonie est extrêmement variable, en fonction de la profondeur, de la luminosité et de l'hydrodynamique. Cette espèce compte parmi les plus gros madrépores de la Méditerranée. La forme en coussinet atteint 50 cm de diamètre.
Madrépore solitaire à squelette calcaire plus ou moins cylindrique ou conique. La surface est en grande partie recouverte d'incrustations. Les polypes sont jaune intense. Les nombreux tentacules sont constellés de verrucosités qui correspondent à des ensembles de cellules urticantes. Peut atteindre 6-8 cm de hauteur.
Corps allongé vermiforme, émergeant d'un tube membraneux enfoncé dans la couche de sédiments. La partie supérieure présente deux ensembles concentriques de tentacules (plus de 200) se subdivisant et souvent de couleurs différentes. Les premiers en périphérie on plus de 20 cm de long, les seconds au centre, sont beaucoup plus courts. L'animal vit à l'intérieur d'un tube très long (jusqu'à 1 m) où il peut se rétracter. Corps pouvant atteindre 35-40 cm de longueur.
Colonie constituée d'organismes individualisés réunis par une même plaque basale encroûtante. Chaque polype se caractérise par une base qui enrobe des grains de sable ou des particules calcaires et par une partie apicale en forme de colonne rétractile. La bouche est entourée de 24-36 tentacules lisses et très fins. l'espèce peut s'implanter sur d'autres organismes et se développer à l'entrée de grottes ou sur des parois rocheuses peu éclairées, mais toujours dans des endroits soumis à des effets de courants. Chaque polype mesure 10-15 mm de longueur et environ 5 mm de diamètre.
Colonies qui finit par former de grands éventails arborescents à squelette corné de couleur brune ou noirâtre. Les tiges du squelette sont recouvertes d'une robuste gaine tissulaire dans laquelle s'implante la base des polypes. Ceux-ci sont très gros (jusqu'à 3 cm) et présentent de nombreux tentacules non pennés qui se répartissent d'un seul côté. Les polypes sont de couleur jaune. Cette espèce s'implante généralement sur les squelette des gorgones, mortes ou vivantes. Dans ce dernier cas, l'animal qui sert de support finit tôt ou tard par être détruit par Gerardia, dont la croissance atteint 8 cm par an.
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